Le salon «Talents et emploi» fait escale
Le palais de la Culture «Malek Haddad» abrite depuis hier, 1er décembre et pour deux jours, le salon de la ressource humaine et du recrutement «Talents et emploi», avec la participation de 25 entreprises économiques privées, locales et étrangères, ainsi que les dispositifs publics d’aide à l’emploi des jeunes, «Ansej» et «Anem».Selon le directeur général de la société organisatrice «Emploitic», Djaafar Louai, ce salon est actuellement à sa 6ème édition dans le pays et sa première dans la ville de Constantine.
Et de poursuivre que «l’objectif de cette manifestation est de rapprocher les jeunes, à la recherche d’un emploi, mais aussi des cadres expérimentés à la recherche de mobilité professionnelle, des entreprises et des professionnels des ressources humaines». Du point de vue de la participation, les 25 entreprises qui tiennent des stands représentent plusieurs secteurs d’activité. Cela va ainsi, du bâtiment et travaux publics, aux banques et assurances, en passant par la transformation et la production de lait et produits dérivés, l’industrie électrique et électronique, l’ingénierie, etc.Concernant les entreprises, il indiquera, qu’elles sont locales, à l’instar de Sofilait’ et du groupe de promotion immobilière GBC’ ou internationales comme AXA’, la banque Société Générale Algérie, Alstom’ et Elli Lely’ dans la production pharmaceutique. Toujours selon notre interlocuteur, ce salon présente deux intérêts pour les candidats à l’emploi ; il s’agit d’abord d’avoir un contact direct avec les responsables de l’entreprise désirée et de profiter des conseils qui ne manqueront pas de leur être prodigués, et ensuite, de postuler à d’éventuelles offres d’emploi. Les entreprises, pour ce qui les concerne, auront tout le loisir d’exprimer leurs besoins en capital humain, devant un public de demandeurs d’emploi, riche et diversifié, dont les nouveaux diplômés dans plusieurs filières et de haut niveau, comme des cadres déjà établis et à la recherche de changement. Et le directeur général de souligner qu’il s’agit, en fait, d’une «guerre des Talents», et l’opportunité est grande pour les sociétés qui n’hésitent ainsi, plus à aller à la recherche de l’oiseau rare pour le dénicher, et ne pas se suffire des seules demandes d’emploi reçues au siège.